mercredi 11 mars 2015

On ne voyait que le bonheur, de Grégoire Delacourt



Résumé :

« Une vie, et j'étais bien placé pour le savoir, vaut entre trente et quarante mille euros.
Une vie ; le col enfin à dix centimètres, le souffle court, la naissance, le sang, les larmes, la joie, la douleur, le premier bain, les premières dents, les premiers pas ; les mots nouveaux, la chute de vélo, l'appareil dentaire, la peur du tétanos, les blagues, les cousins, les vacances, les potes, les filles, les trahisons, le bien qu'on fait, l'envie de changer le monde.
Entre trente et quarante mille euros si vous vous faites écraser.
Vingt, vingt-cinq mille si vous êtes un enfant.
Un peu plus de cent mille si vous êtes dans un avion qui vous écrabouille avec deux cent vingt-sept autres vies.
Combien valurent les nôtres ? »
À force d'estimer, d'indemniser la vie des autres, un assureur va s'intéresser à la valeur de la sienne et nous emmener dans les territoires les plus intimes de notre humanité. Construit en forme de triptyque, On ne voyait que le bonheur se déroule dans le nord de la France, puis sur la côte ouest du Mexique. Le dernier tableau s'affranchit de la géographie et nous plonge dans le monde dangereux de l'adolescence, qui abrite pourtant les plus grandes promesses.


Mon avis :


La liste de mes envies, deuxième roman de l'auteur, avait été l'un de mes immenses coup de cœur. J'avais vécu mille et un sentiments sous sa plume et j'avais adoré çà !

Ensuite, j'ai laissé passé La première chose qu'on regarde car le synopsis ne me tentait pas.

En revanche, je me suis jetée sur son troisième roman, On ne voyait que le bonheur qui  avait l'air follement porteur de par son 4ème de couverture et qui a reçu le prix des lectrices d'Edelweiss 2014.

Je me suis lancée dans cette lecture avec une attente : revivre mille et une émotions. Malheureusement, je n'en ai vécu qu'une seule : la tristesse. Ou peut-être devrais-je dire la noirceur, le poids, la longueur, le désespoir. Là où j'attendais de la couleur je n'ai trouvé que de l'obscurité, là ou j'attendais de l'émotion je n'en ai vécu aucune et là où j'attendais de passer un bon moment et bien il ne fut pas bon.
L'écriture est lourde, pesante et Antoine est juste un homme lâche, triste et déçu qui ne voit rien d'autre que son chagrin et sa lâcheté. A quel moment ce personnage va-t-il évolué ?

Je n'ai pas eu le courage d'attendre et cela m'arrive très rarement, mais j'ai abandonné cette lecture après de 180 pages soit à la moitié du roman. 
Il m'est donc difficile de réellement chroniquer ce livre et de le noter, vous comprendrez qu'il s'agit d'une immense déception.

Editions JC Lattès

360 pages


Aucun commentaire: